Les mauvais glucides sont néfastes pour votre santé

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Les mauvais glucides

Qu’est-ce que le diabète ?

Pourquoi cette épidémie soudaine ? Il est facile de voir pourquoi si nous cherchons dans nos assiettes. Le diabète est une maladie complexe qui peut apparaître sous plusieurs formes, mais qui peut se résumer à l’incapacité du corps à traiter le sucre dans le sang. Lorsque nous mangeons du sucre, ce sucre passe dans notre sang et est utilisé comme source d’énergie. Cependant, lorsque nous consommons trop de sucre, notre pancréas libère un produit chimique nommé insuline. Ce produit rassemble tous les excès de sucre et les envoie au foie, où il peut être converti en graisse pour stockage.

Lorsque le niveau de sucre augmente, l’insuline ramène notre glycémie (taux de sucre dans le sang) à un niveau normal. Vous pouvez remarquer cet effet si vous mangez un beignet alors que vous avez l’estomac vide. Vous allez vous sentir super bien pendant 45 minutes, et puis soudainement vous aurez sommeil. Parfois l’insuline va trop loin, et nous nous retrouvons avec une envie de sucre. Pour contrecarrer ces cellules différentes, le pancréas sécrète un produit chimique nommé glucagon. Il a l’effet inverse de l’insuline et libère les sucres stockés dans le sang, faisant monter votre glycémie.

Chez une personne souffrant de diabète de type I, toutefois, la réponse de l’insuline ne fonctionne pas. C’est pour cette raison qu’elle doit pratiquer des injections de petites quantités d’insuline après chaque repas, afin que sa glycémie n’atteigne pas un trop haut niveau qui pourrait entraîner plusieurs complications comme un souffle au cœur. Il existe aussi des diabétiques chez qui le problème vient de la réponse du glucagon, et c’est une maladie encore plus difficile et chère à traiter.

Comment l’alimentation affecte le diabète

Le diabète n’est pas une maladie héréditaire ; c’est une maladie que l’on développe. Il y a des cas de bébés nés avec le diabète, mais c’est extrêmement rare. La raison de l’apparition du diabète est que soit nos cellules s’immunisent aux effets de l’insuline, soit que notre pancréas n’arrive plus à produire les quantités dont nous avons besoin. C’est pour cela que si quelqu’un s’injecte de l’insuline devra augmenter les doses petit à petit, car le corps s’habituera à ce niveau d’insuline.

Depuis le début du 20e siècle, l’industrie agroalimentaire a saturé le marché de « malbouffe », de sucres raffinés, de mauvais glucides et de mauvaises habitudes alimentaires. Et même si nous le savons depuis plus de 40 ans, nous continuons à utiliser ces types de glucides dans la plupart de nos repas. Nous consommons aussi des bonbons, des boissons sucrés, des snacks et de l’alcool : des aliments que notre pancréas se fatigue à traiter pour garder le niveau de sucre sous contrôle.

Ce n’est pas un gros problème, tant que nous sommes jeunes, nous pouvons absorber le sucre en trop sans que cela nous affecte grandement. Mais dès l’arrivée dans la trentaine, vous remarquerez peut-être que vous êtes fatigué après chaque repas, et que vous devez manger plus rapidement encore plus.

La raison en est que l’insuline de notre corps ne fonctionne plus aussi rapidement, et notre corps doit augmenter la production pour tenir la cadence. Lorsque l’insuline rattrape votre corps, elle provoque une envie de sucre, qui ne peut être contrée que par une production de glucagon dans votre corps. Cela peut ensuite provoquer une autre crise inverse, et ainsi de suite, sans jamais atteindre l’équilibre. Chaque fois que cela se produit, après chaque repas, votre corps perd sa capacité à gérer les niveaux de glycémie anormaux.

Les gens qui nous vendent la nourriture ne veulent pas que nous sachions cela. Et dans le cas où nous le saurions, ils veulent nous faire croire que ça n’a pas d’importance. Il est bien moins coûteux de produire du pain blanc qui reste frais 4 jours au lieu de produire un pain aux céréales complètes qui est périmé en deux jours. Ces produits nous rendent heureux pendant une heure, donc nous y associons des émotions positives, mais ils nous donnent encore plus faim, donc nous devons en acheter encore plus.

La seule manière d’agir dans cette situation est de nous éduquer sur ce que nous ingérons, et de faire un effort pour acheter et manger des aliments qui libère leur énergie lentement, d’une manière naturelle.

N’oubliez jamais que quelqu’un en profite

Pardonnez-moi si cette phrase sonne comme une théorie du complot, mais il existe un côté sinistre au drame du diabète. Le diabète est une maladie rarement mortelle, tout du moins chez les personnes qui sont en bonne santé. C’est une maladie facile à traiter et à détecter, et les gens qui vivent avec le diabète peuvent continuer leur vie et manger à peu près ce qu’elles veulent.

Elles peuvent le faire car il existe des médicaments disponibles et pas chers. Les injecteurs d’insuline sont très économiques. C’est ceux pour le glucagon qui sont chers, même si les personnes en ayant besoin sont moins nombreuses. Mais si on prend tout le monde en compte, cela représente quand même une belle somme d’argent aux frais de la sécu.

Et cet argent va où ? Dans les poches de quelques sociétés pharmaceutiques. Il y a 100 ans, la prévalence du diabète était probablement moins d’une sur cinquante, donc le marché aurait été plus petit et moins profitable, s’il avait existé. Si vous pensez que ces sociétés sont des bienfaitrices aux buts humanistes, les sociétés pharmaceutiques ne veulent pas que notre santé s’améliore. Si nous étions tous en bonne santé, tous les actionnaires seraient pauvres. C’est donc une équation difficile à résoudre.

En 2034, les chiffres vont encore monter. Les géants pharmaceutiques n’ont aucun intérêt à éduquer aux gens à nourrir leurs enfants d’une manière qui minimise le risque de diabète. Ils ne sont intéressés que par le nombre de « stylos » à insuline ils vont pouvoir vendre. C’est très immoral et nous devrions tous prendre conscience que cela va à l’encontre du bien commun.

De la même manière, les sociétés qui fabriquent nos aliments ne veulent pas que nous nourrissions nos enfants avec des pains riches en céréales et avec du riz brun, car les ingrédients qu’elles vendent dans des emballages colorés coûtent plus chers, et conditionnent les enfants à en consommer toujours plus. Nous savons tous que les sociétés agroalimentaires visent les enfants, et pas les parents. C’est pour cette raison que nous voyons des crêpes instantanées dans des emballages qui brillent. Quand avez vous vu pour la dernière fois une canette de soda sans marque et sans couleur ? Et pourtant, le pain complet se vend dans une sachet brun sans fantaisie.

Donc la prochaine fois que vous vous rendez au supermarché, évitez les rayons du pain blanc et de la farine blanche.

  • Dépensez 1€ de plus pour acheter des pâtes au blé complet,
  • et choisissez du riz brun au lieu du riz blanc, pour le même prix.

Vous êtes seul(e) capable de renverser la tendance et à améliorer votre santé. Le diabète n’apparaît pas naturellement, il n’est que la conséquence de ce que nous mangeons.