En Europe, les français dépensent de moins en moins d’argent en nourriture.Bien qu’ils soient intéressés à garder les animaux d’une manière adaptée à leur espèce et à protéger l’environnement, ils ne veulent toujours pas payer plus pour des aliments produits de manière biologique . En fait, ils ne sont pas bon marché non plus. Selon un magazine, la surtaxe se situe entre 40 et 50 %. Dans le cas de la viande , les choses peuvent devenir encore plus chères, car le supplément peut aller jusqu’à 100 pour cent. La question se pose maintenant de savoir pourquoi les produits biologiques sont tellement plus chers que ceux fabriqués de manière conventionnelle. Ou plutôt, pourquoi la nourriture conventionnelle peut être produite à si bon marché.
La baisse des prix affaiblit les petites entreprises
Le consommateur est content : Depuis des décennies, la hausse des prix des denrées alimentaires est inférieure à celle du coût de la vie en général. Les agriculteurs sont laissés pour compte : parce que les prix à la production ont baissé, tandis que les dépenses en intrants agricoles sont restées les mêmes.
En conséquence, la baisse du rendement a conduit à une énorme pression pour rationaliser (par exemple la mécanisation, la chimisation de la production). Cela a coûté son existence à de nombreuses petites ou moyennes exploitations. Selon une enquête du ministère de l’Agriculture que vous trouverez sur https://www.les-nouvelles-du-net.com/ , plus d’un million d’exploitations agricoles ont dû fermer leurs portes rien qu’en France au cours des 50 dernières années. Dans ces circonstances, seules les grandes entreprises pouvaient continuer à exister.
Obliger à une production bon marché
L’industrie alimentaire est également soumise à une forte pression. Parce qu’elle est obligée d’acheter les matières premières agricoles au meilleur prix – en Europe et dans le monde, parce qu’en Europe du Sud et de l’Est ainsi que dans les pays en développement, il est possible de produire moins cher en raison des bas salaires. Il existe une forte concentration de fournisseurs dans le commerce alimentaire, ce qui a conduit à une concurrence ruineuse et à une nouvelle baisse des prix.
Cette obligation de produire, de transformer et de commercialiser à bas prix a également ouvert la voie aux scandales alimentaires dont nous entendons parler depuis des années. Hormones et antibiotiques dans le veau, peste porcine, ESB, salmonelles dans la volaille, glycol dans le vin ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres.
Les conséquences écologiques entraînent des coûts
Il faut également garder à l’esprit que les coûts de suivi écologique et social d’une production bon marché (par exemple par le traitement de l’eau potable pour éliminer les agents de traitement des plantes et les nitrates et la forte consommation d’énergie et de matières premières) sont en partie supportés par les contribuables.
En fin de compte, les produits d’épicerie achetés si bon marché sont plus chers que nous ne le pensions. Nous ne les payons tout simplement pas directement à la caisse du supermarché.
Le bio est rentable sur le long terme
L’agriculture biologique produit des aliments en harmonie avec les hommes, les animaux et l’environnement. Elle nécessite donc nettement moins d’engrais et d’énergie que l’agriculture conventionnelle. Mais comme les agriculteurs biologiques ne se joignent pas à la rationalisation, ils doivent fournir une charge de travail plus élevée dans la culture des plantes et l’élevage. Ce faisant, bien sûr, ils gagnent moins de revenus.
C’est pourquoi les produits biologiques ne peuvent naturellement pas être aussi bon marché que les aliments produits de manière conventionnelle. D’un autre côté, si de nouveaux points de vente (comme les supermarchés bio) étaient établis encore plus en plus des circuits de commercialisation traditionnels (par exemple, magasins d’aliments naturels, magasins d’aliments naturels) et que la gamme de détaillants d’aliments conventionnels s’élargit, plus de gens achèteraient produits bio. L’augmentation des volumes de vente entraînerait naturellement une baisse des prix.
A demandé au consommateur
Les enquêtes que vous retrouverez sur https://www.annonces-de-france.net/ auprès des consommateurs français montrent que les prix plus élevés représentent en fait une barrière à l’achat. D’autres raisons sont le manque de disponibilité et le manque de connaissance des produits. Cela signifie qu’ils ne sont pas proposés ou reconnus là où les clients aiment faire leurs achats. Certains clients sont déroutés par trop de marques ou de labels et ne se font pas confiance pour reconnaître les « vrais » produits bio.
Il ne faut pas non plus sous-estimer que de nombreux français considèrent la nourriture bon marché comme un signe de progrès et d’un niveau de vie élevé. Et ils jouissent d’une certaine « mentalité marchande » : ce qui est économisé sur l’épicerie peut être dépensé ailleurs (par exemple en vacances).
Consommer plus d’aliments issus de l’agriculture biologique ne semble pas être une question de revenu, mais résulte plutôt de l’appréciation de sa propre santé, de l’environnement et des aspects sociaux du système alimentaire
Les « ménages bio » ne dépensent plus d’argent
Il est intéressant de noter que les « ménages biologiques » ne dépensent pas autant d’argent en nourriture que les ménages qui achètent des aliments produits de manière conventionnelle. Ceci est principalement dû au fait que les « acheteurs bio » consomment globalement moins de viande et de sucreries et que la proportion de boissons alcoolisées et d’aliments de luxe est plus faible.